La grève STM paralyse Montréal et exaspère les usagers du transport en commun. Les travailleurs d’entretien entament leur troisième journée de débrayage ce vendredi 26 septembre, réduisant drastiquement le service de métro et bus.
Usagers face à la grève STM : Montréal immobilisée
Les usagers de la STM à Montréal vivent une situation critique. Métros et bus ne circulent qu’aux heures de pointe et tard le soir, laissant de nombreux Montréalais sans solution de transport. « Soit quelqu’un venait me chercher, soit je devais attendre jusqu’à 23h », témoigne Donya, étudiante à Concordia contrainte d’attendre son père venu de la Rive-Sud.
Maria Mendes, restauratrice au centre-ville, dénonce l’impact économique sur les entreprises : « Mes employés arrivent en retard, doivent prendre leur voiture et ne trouvent pas de stationnement. C’est très perturbant. » Cette grève STM à Montréal révèle la dépendance critique des usagers au transport collectif.
Négociations et blocage dans le conflit STM
Le Syndicat du transport de Montréal–CSN accuse la direction STM de refuser de négocier de bonne foi. Face à cette impasse, trois autres arrêts de travail sont prévus la semaine prochaine : les 29 septembre, 1er et 3 octobre.
Les heures de service restent drastiquement limitées :
- Métro : 6h30 à 9h30, 14h45 à 17h45 et 23h à la fermeture
- Bus : 6h15 à 9h15, 15h à 18h et 23h15 à 1h15
Transport collectif paralysé à Montréal : tensions sociales
Cette grève STM illustre les tensions croissantes autour du transport en commun à Montréal. Les usagers craignent que le conflit s’enlise davantage, accentuant la frustration des milliers de personnes dépendantes du réseau de transport collectif montréalais.
La mobilité urbaine à Montréal reste compromise tant que les négociations n’aboutiront pas à un accord satisfaisant pour toutes les parties.
