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Grève à la STM : Les cégeps et universités de Montréal multiplient les accommodements pour leurs étudiants

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Un quotidien bouleversé pour les étudiants montréalais

Depuis le déclenchement de la grève par plus de 4 600 employés de la STM, les services de métro et d’autobus sont réduits à quelques heures par jour, principalement durant les heures de pointe et en fin de soirée. Cette situation, qui devrait se prolonger jusqu’au 28 novembre, oblige les étudiants à revoir leurs habitudes et leurs itinéraires.

Des horaires et cours adaptés

Dans la majorité des cégeps et universités, dont le Cégep du Vieux Montréal et l’UQAM, les directions prennent la situation au sérieux et ajustent leurs horaires :

  • Les cours de jour sont raccourcis de cinq minutes pour permettre aux étudiants de quitter l’établissement plus tôt.
  • Certains établissements proposent des cours à distance ou hybrides pour limiter les déplacements.
  • Les stages et autres activités académiques s’ajustent au cas par cas.

Des solutions alternatives encouragées

Pour pallier au manque de transports, les établissements incitent à :

  • Utiliser le covoiturage, avec la mise en place de plateformes de partage temporaire.
  • Louer des casiers ou profiter de vestiaires gratuits pour ceux qui doivent rester de longues heures sur le campus.
  • Recourir au vélo pour les trajets de courte et moyenne distance.

Les étudiants les plus vulnérables touchés

Les impacts de la grève frappent particulièrement les étudiants qui n’ont pas accès à une voiture ou aux alternatives payantes, comme le taxi ou Uber. Certains doivent patienter plusieurs heures avant et après les cours sur le campus, d’autres rallongent leur journée à la bibliothèque ou dans les espaces communs. Le retour nocturne inquiète surtout les femmes et les personnes âgées, confrontées à des horaires atypiques.


La grève du transport collectif révèle les défis de mobilité de la métropole et la capacité d’adaptation de la communauté éducative. Les mesures mises en place, bien qu’imparfaites, témoignent de la solidarité entre les établissements et les étudiants pour surmonter une prise d’otages collective du quotidien.

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