Accueil Société & Tendances « Meilleur avant » ne veut pas dire « mauvais après »...

« Meilleur avant » ne veut pas dire « mauvais après » : RECYC-QUÉBEC veut réduire le gaspillage alimentaire

0
🥦 « Meilleur avant » ≠ « mauvais après » : RECYC-QUÉBEC lance une campagne pour réduire le gaspillage alimentaire et aider les ménages à économiser. #Gaspillage #Alimentation #Québec
#image_title

Chaque année, 1,2 million de tonnes d’aliments encore consommables sont gaspillées au Québec, représentant 16 % de la nourriture qui entre dans le système bioalimentaire. Pour contrer ce problème, RECYC-QUÉBEC a lancé une nouvelle campagne dans le cadre de l’initiative J’aime manger, pas gaspiller, en partenariat avec FoodMesh et La Tablée des Chefs.

Cette campagne vise à clarifier la différence entre la date « meilleur avant » et la « date limite de consommation », trop souvent confondues par les consommateurs. Selon FoodMesh, 23 % du gaspillage alimentaire évitable au Canada provient d’une mauvaise compréhension de ces étiquettes. Alors que la date « meilleur avant » ne concerne que la qualité optimale d’un produit, la date limite de consommation est un indicateur de sécurité à respecter pour certains aliments comme la viande, le poisson ou le lait.

« Meilleur avant ne veut pas dire mauvais après », rappelle Emmanuelle Géhin, PDG de RECYC-QUÉBEC. Trop de Québécois jettent encore des aliments parfaitement comestibles dès que la date « meilleur avant » est atteinte. En apprenant à se fier à leurs sens – observer l’aspect, sentir l’odeur, vérifier la texture – les ménages peuvent éviter le gaspillage et économiser, alors qu’ils perdent en moyenne 1 300 $ de nourriture par an.

La campagne propose également des conseils pratiques : conserver les aliments à la bonne température, transformer ceux qui approchent de leur date (ex. soupes, smoothies), planifier ses achats et congeler les surplus. Ces gestes simples permettent non seulement de réduire le gaspillage, mais aussi de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et l’insécurité alimentaire.

Pour Jean-François Archambault, fondateur de La Tablée des Chefs, chaque aliment sauvé est une victoire : « En sensibilisant les citoyens à mieux comprendre les dates de péremption, nous leur donnons les moyens de poser des gestes concrets pour nourrir, plutôt que jeter. »

AUCUN COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Quitter la version mobile