La crise du logement s’intensifie au Québec et à Montréal, où la pression sur les ménages locataires atteint un sommet. Portée par près de 15 000 signataires, une pétition déposée à l’Assemblée nationale exige un « gel des loyers au Québec 2025 » dès maintenant, en attendant une réforme crédible du cadre de fixation des loyers.
Un mouvement citoyen face à la crise des loyers
Des associations de locataires, dont le RCLALQ, rassemblent un vaste front citoyen pour réclamer un gel immédiat des loyers. Leur message : stopper l’hémorragie des hausses et rétablir un réel contrôle, notamment par un registre public des loyers, l’obligation de justification devant le TAL pour toute hausse au‑delà d’un seuil fixé et un plafond annuel clair — le tout accompagné d’un « gel des loyers au Québec 2025 » le temps d’adopter de nouvelles règles.
Les revendications principales des associations
Parmi les demandes phares : rejet du projet de règlement actuel, nouveau barème basé sur les dépenses d’exploitation réelles, plafond absolu des hausses, registre public gratuit et encadrement des travaux majeurs pour éviter le transfert intégral des coûts aux locataires. Ces mesures, soutiennent-elles, permettraient de contenir les hausses tout en assurant la prévisibilité du marché.
Contexte économique et hausses historiques
Après des hausses moyennes élevées en 2024, plusieurs analyses anticipent une pression persistante en 2025. Des estimations publiques évoquent un loyer moyen pour un 4 ½ à Montréal passant d’environ 1 190 $ en 2024 à 1 290 $ en 2025, puis à 1 390 $ en 2026 — soit près de 27 % d’augmentation sur trois ans. Parallèlement, des informations couramment relayées indiquent un taux suggéré d’augmentation de l’ordre de 5,9 % pour 2025 pour certains logements, un sommet en plus de trois décennies. Des recherches nationales montrent que des mécanismes de contrôle peuvent ralentir la hausse des loyers pour les locataires en place, tout en exigeant des garde‑fous pour éviter des effets pervers sur l’offre et les logements vacants.
Nouveau leadership au ministère de l’Habitation et attentes
La nomination de Sonia Bélanger à l’Habitation ouvre une fenêtre d’opportunité politique. Les attentes sont élevées : cibles claires de logements sociaux, meilleure protection des ménages vulnérables et révision du cadre réglementaire afin d’intégrer un « gel des loyers au Québec 2025 » transitoire, avec un mécanisme d’indexation responsable par la suite.
Perspectives et solutions
À court terme, un gel limité dans le temps, encadré par l’État, peut agir comme pare‑feu contre les hausses abruptes et redonner de l’oxygène aux ménages. À moyen terme : registre public des loyers, obligation de justification au TAL, plafond annuel des hausses, et accélération de la construction de logements sociaux et abordables. À long terme : plan pluriannuel de 5 000 logements publics par an, financement stable des rénovations et indicateurs de suivi transparents. Au cœur de ces pistes, l’objectif demeure le même : protéger l’abordabilité tout en stabilisant le marché locatif — et répondre à l’appel pressant d’un « gel des loyers au Québec 2025 ».






