La GRC et l’Agence des services frontaliers ont intercepté un camion semi-remorque transportant plus d’un million de dollars de cocaïne au poste de Saint-Bernard-de-Lacolle.
Trafic transfrontalier déjoué à la frontière du Québec
Un camionneur du Bas-du-Fleuve et sa conjointe ont été interpellés vendredi dernier au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle, au sud de Montréal, après la découverte de 53 kilogrammes de cocaïne dissimulés dans leur semi-remorque. Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), la saisie équivaut à une valeur marchande estimée à plus d’un million de dollars sur le marché de la drogue au Québec.
Deux suspects du Bas-du-Fleuve inculpés
Les deux suspects, Bruno Malenfant, 47 ans, et Johany Deschênes, 41 ans, domiciliés à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, ont été formellement accusés d’importation et de possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Mme Deschênes a été remise en liberté sous conditions, tandis que M. Malenfant demeure détenu en attendant la suite des procédures.
Une entreprise connue dans le transport routier
Bruno Malenfant est propriétaire de l’entreprise Transport Bruno Malenfant, active dans le Bas-du-Fleuve. Sur les réseaux sociaux, on retrouve plusieurs publications de ses camions identifiés à son nom, ainsi que des offres de recrutement de chauffeurs. Le camionneur affichait également ses fréquents déplacements vers les États-Unis, notamment au début du mois d’octobre, où il se disait en attente « de repartir » de l’autre côté de la frontière.
L’enquête confiée à une unité spécialisée
La GRC a précisé que l’enquête est menée par l’Équipe intégrée de la police des frontières (ÉIPF) de Champlain, un regroupement d’agents fédéraux et provinciaux chargé de lutter contre la contrebande transfrontalière. Le camion et la marchandise ont été saisis, et les autorités continuent d’examiner la provenance exacte de la cargaison.
Contexte du trafic de cocaïne au Canada
Selon la police fédérale, la majorité des cargaisons de cocaïne acheminées au Canada transitent par voie terrestre, et de plus en plus souvent par des véhicules de transport lourd. Les postes frontaliers du Québec, notamment ceux de Lacolle et Saint-Bernard-de-Lacolle, sont considérés comme des points stratégiques pour ces réseaux.
En 2025, le prix du kilogramme de cocaïne se situerait autour de 19 000 dollars dans la région de Montréal, un chiffre qui illustre la forte rentabilité du trafic et l’importance de telles saisies dans la lutte antidrogue.





