
Sécurité dans l’Est de Montréal : Une urgence sociale
Face à la montée du sentiment d’insécurité, Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, s’engage à faire de la sécurité une priorité pour le secteur est de Montréal. Il souligne l’importance de se réapproprier l’image d’une ville où il fait bon vivre à toute heure, sans craindre pour sa sécurité. Plusieurs actes violents rapportés récemment dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve aggravent cette situation, incitant le PQ à réclamer le renforcement des effectifs policiers et du financement des organismes communautaires, véritables piliers de l’aide sociale locale.
La crise des opioïdes et la jeunesse : prévention et appui
La crise des opioïdes touche particulièrement les jeunes de moins de 29 ans. Entre avril 2024 et mars 2025, le Québec a enregistré 638 décès liés aux opioïdes, dont 72 concernaient cette tranche d’âge, soit +26% depuis 2019. Le PQ propose de créer un observatoire des tendances addictives et d’instaurer un programme global de prévention et d’éducation à la santé dans les écoles, mobilisant les CLSC, les organismes communautaires et les familles.
La surprescription de médicaments, la montée de la toxicomanie et la nécessité d’une approche médicale renforcée comptent parmi les axes majeurs du plan du parti. Les interventions d’urgence dans les services de consommation supervisée ont augmenté de 620% en quatre ans, illustrant l’urgence d’agir.
Investissements pour le communautaire et le logement
Face à la hausse de l’itinérance et des difficultés d’accès au logement, Paul St-Pierre Plamondon préconise une augmentation substantielle des ressources pour le logement social et la santé mentale. Il critique la pratique de financement ponctuel et défend un soutien à la mission pour assurer la pérennité du tissu communautaire. En 2023, 230 000 nouveaux arrivants au Québec n’ont trouvé que 30 000 nouveaux logements, créant un déséquilibre favorisant l’exclusion et la hausse des loyers.
Le PQ souhaite donc renforcer les équipes d’intervention dans les stations de métro, reconstituer les équipes de concertation communautaire du SPVM et accentuer les programmes d’aide aux familles et aux jeunes exposés à la dépendance et à l’itinérance.





