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Jean-François Malo : la sentence de cinq ans pour une agression commanditée secoue le Québec judiciaire

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Jean-François Malo : la sentence de cinq ans pour une agression commanditée secoue le Québec judiciaire
Jean-François Malo : la sentence de cinq ans pour une agression commanditée secoue le Québec judiciaire

Un verdict qui soulève la controverse au palais de justice de Longueuil

Jean-François Malo, un promoteur immobilier bien connu de Joliette, a été condamné à cinq ans de prison pour avoir ordonné une attaque contre l’avocat Nicholas Daudelin, représentant du Mouvement Desjardins, dans le cadre d’un litige en 2020. La sentence a été prononcée en l’absence de l’accusé, désormais en cavale après avoir ignoré les conditions de sa libération préalable.​

Une réaction d’indignation dans la communauté juridique

Le juge Denys Noël, chargé de l’affaire, a prononcé cette sentence malgré la demande de la Couronne d’imposer une peine beaucoup plus sévère, entre 10 et 12 ans d’incarcération. Les procureurs ont insisté sur la nécessité de « lancer un message fort » contre les attaques qui touchent les membres du système judiciaire. Plusieurs acteurs du milieu, dont d’anciens juges et experts en droit, se sont dits « extrêmement déçus » par la légèreté de la peine. Selon eux, cette décision ne reflète pas la gravité d’un acte visant directement un représentant de la justice.​

Un promoteur immobilier désormais fugitif

Depuis le 14 octobre, Jean-François Malo demeure introuvable. Il affirme craindre pour sa sécurité, une justification que le tribunal n’a pas jugée valable pour expliquer son absence lors du verdict. Un mandat d’incarcération a été émis par la police afin de le retrouver. D’après plusieurs sources, Malo risque, en pratique, de purger bien moins que cinq ans, avec une possible libération après trois ans et demi en raison des mécanismes judiciaires de libération conditionnelle.​

La Couronne ira en appel

Dès l’annonce de la peine, la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a manifesté son intention de porter la décision en appel, estimant qu’elle ne rend pas justice à la gravité des faits ni à la nécessité de protéger les acteurs du système judiciaire. Cette démarche est exceptionnelle et témoigne du contexte hautement sensible entourant cette affaire.​

Conclusion : un précédent inquiétant pour le système

La sentence prononcée contre Jean-François Malo soulève un malaise profond au sein de la justice québécoise et rappelle l’importance d’adopter des réponses fermes face aux attaques contre le système légal.

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