L’Administration portuaire de Montréal (APM) a franchi une étape cruciale dans son projet d’expansion à Contrecœur. Le dossier déposé auprès de Pêches et Océans Canada pour obtenir le permis requis a été reconnu complet, ouvrant la voie à une réponse officielle dans les prochaines semaines.
Ce dépôt s’inscrit dans la continuité de l’évaluation environnementale favorable rendue en 2021 par l’Agence d’évaluation d’impact du Canada. Entre 2022 et 2024, dix études ont été menées pour le projet de compensation de l’habitat du chevalier cuivré. L’APM précise que des plantations d’herbiers seront réalisées avant les travaux en eau afin d’assurer un environnement aquatique renforcé.
« Cette étape témoigne de la rigueur de notre démarche et du travail collaboratif mené avec les autorités, les Premières Nations et les parties prenantes », souligne Julie Gascon, PDG de l’APM. Elle rappelle que l’organisme agit dans un souci de transparence et en respect des standards environnementaux.
L’APM détient déjà tous les permis pour les travaux préparatoires, qui pourraient débuter le 29 septembre. Pour minimiser l’impact écologique, plusieurs mesures sont prévues : création de 27,7 hectares d’habitat aquatique aux îles de Boucherville, aménagement de milieux humides, plantation de 40 000 arbres et arbustes, ainsi que des initiatives de verdissement en partenariat avec les communautés locales.
Situé dans le corridor Saint-Laurent–Grands Lacs, ce projet vise à soutenir la croissance des échanges internationaux et à renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement, tout en favorisant la compétitivité des entreprises québécoises.
