
Des attaques sur ses origines suburbaines au cœur de la campagne
La cheffe d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, a vivement réagi aux propos de son principal rival Luc Rabouin, qui affirme vouloir être « maire du 514, pas du 450 », en référence aux codes régionaux de l’île de Montréal et de ses banlieues. Martinez Ferrada voit dans cette polarisation une preuve de l’incapacité de Projet Montréal à proposer un leadership collaboratif, essentiel pour résoudre les enjeux métropolitains.
Collaboration intermunicipale : un enjeu central
Pour Martinez Ferrada, la réussite de Montréal passe par une coopération accrue avec les municipalités voisines. « Je rappelle que le maire de Montréal est aussi président de la Communauté métropolitaine, qui englobe toute la région. Les dossiers majeurs, comme le financement du transport public, exigent une approche concertée », précise-t-elle.
Logement et itinérance : des propositions concrètes
Parmi ses priorités, Martinez Ferrada propose d’accélérer la construction de logements abordables et de tripler le budget municipal consacré à l’itinérance. Elle s’engage à créer 2 000 unités de logement transitoire et à développer une stratégie permettant une transition progressive des campements vers des habitations permanentes, tout en collaborant avec les gouvernements provinciaux et fédéraux pour des solutions durables.
Pistes cyclables et mobilité urbaine
La question des pistes cyclables divise la campagne : si Luc Rabouin défend le développement du réseau, Martinez Ferrada prône une évaluation complète dans les 100 premiers jours de mandat et reste ouverte à la suppression de certains aménagements lorsque ceux-ci nuisent aux résidents et commerces. Elle insiste sur la nécessité de consulter les citoyens afin de concilier mobilité douce et besoins des Montréalais, notamment les personnes âgées et à mobilité réduite.
Réponse stratégique d’Ensemble Montréal
En conclusion, Martinez Ferrada positionne sa candidature comme une alternative viable, rassemblant les citoyens autour des enjeux vitaux pour la métropole et plaidant pour une gestion plus inclusive et pragmatique, loin des campagnes de peur et des divisions territoriales.





