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Compressions en éducation : le privé s’impose au détriment du public

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Quand le gouvernement coupe dans l’éducation, c’est le privé qui encaisse… et les élèves qui perdent. #Éducation #Québec

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La Fédération du personnel professionnel de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) tire la sonnette d’alarme face aux récentes compressions budgétaires imposées par le ministère. En limitant strictement le nombre d’employés équivalents temps plein (ETP), les écoles sont forcées de se tourner vers des services privés, souvent beaucoup plus coûteux et moins adaptés aux réalités scolaires.

Alors que les services professionnels dans le réseau public coûtent entre 30 $ et 69 $ de l’heure, ceux du privé peuvent atteindre jusqu’à 350 $. Un non-sens économique et pédagogique, selon la FPPE-CSQ, qui déplore une perte de continuité et un accompagnement insuffisant pour les élèves et leurs familles.

De plus, les postes non remplacés créent de sérieux trous de services. Le tableau de bord du ministère masque cette réalité en présentant ces postes comme « comblés », alors qu’ils ne le sont pas réellement sur le terrain.

La Fédération rappelle que les services professionnels intégrés dans l’école sont les plus efficaces : ils permettent une intervention rapide et adaptée grâce à une collaboration étroite avec les enseignants, les directions et les parents.

Pour la FPPE-CSQ, ce recours forcé au privé est un choix politique qui fragilise le réseau public, accentue les inégalités et mine l’équité entre les élèves. L’organisation appelle Québec à mettre fin à l’obsession des ETP, lever les gels d’embauche et investir dans les professionnelles et professionnels du réseau public.

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