
Une adolescente poignardée devant son école : le drame de Notre-Dame-de-Grâce
Contexte de l’agression
Le 7 octobre dernier, une adolescente de 14 ans a été violemment agressée à l’arme blanche devant l’école secondaire Saint-Luc, située dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect, un jeune homme de 17 ans également mineur, aurait attendu la victime aux abords de l’établissement avant de la poignarder à plusieurs reprises, notamment au visage.
Mobile présumé : une histoire de rejet sentimental
D’après la mère de la victime, l’agresseur tentait de la « courtiser » et n’aurait pas supporté ses refus répétés : « Ma fille lui a dit à plusieurs reprises qu’elle voulait se consacrer à ses études, qu’elle n’était pas prête à avoir un petit ami », explique-t-elle. L’attaque est survenue alors que la jeune fille allait rejoindre le bus scolaire. Malgré ses supplications, le garçon aurait persisté.
Blessures et prise en charge médicale
Le coup porté au visage a failli lui faire perdre l’usage d’un œil ; elle a subi une opération oculaire et des fractures mineures. Les secours sont rapidement intervenus et la victime a été hospitalisée. Selon des sources concordantes, ses jours ne sont pas en danger, mais le traumatisme psychologique est important.
Procédures judiciaires en cours
Le suspect a été interpellé peu après les faits. Il est poursuivi pour tentative de meurtre et possession d’arme dans un dessein dangereux. Son audience devant le tribunal des jeunes est fixée au 3 novembre. Les autorités judiciaires ont également ordonné une évaluation psychiatrique pour déterminer son niveau de dangerosité.
Mobilisation et enjeux pour la sécurité scolaire
Ce drame soulève de nouveau la question de la violence dans le milieu scolaire montréalais, en particulier celle dirigée contre les jeunes filles. Des organismes communautaires, comme le Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR), accompagnent la famille et plaident pour un meilleur accès aux ressources de soutien psychologique et de prévention.
D’après le ministère de l’Éducation du Québec, des mesures de prévention et de formation sont en place pour sensibiliser élèves et personnels contre l’intimidation et les violences sexistes.
Soutien et suivi
L’école secondaire Saint-Luc a assuré une prise en charge pour la victime et des mesures de soutien pour l’ensemble des élèves. La famille réfléchit encore à la possibilité d’un transfert ou d’une scolarisation à domicile pour garantir la sécurité de la jeune fille.
À travers ce témoignage, la mère souhaite sensibiliser sur les dangers des violences sexistes à l’école et inciter les institutions à renforcer leurs dispositifs de prévention afin d’éviter que de tels actes se reproduisent.





