Le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a présenté aujourd’hui les tendances de rémunération attendues pour 2026 lors de son colloque annuel. Selon plusieurs firmes, les employeurs du Québec prévoient accorder des augmentations variant de 2,9 % à 3,4 %, gels inclus, marquant un ralentissement par rapport aux dernières années marquées par l’inflation et la rareté de main-d’œuvre.Le Québec demeure toutefois légèrement au-dessus de la moyenne canadienne (3,1 %). Les secteurs juridiques (3,7 %), pharmaceutiques (3,5 %), de la construction (3,6 %) et de l’immobilier (3,5 %) devraient afficher les hausses les plus marquées, alors que l’enseignement et les municipalités tourneront autour de 2,7 % à 2,9 %.Près de 20 % des organisations n’indexeront pas leurs salaires en 2026 et environ 8 % envisagent un gel complet. Par contre, 32 % prévoient maintenir des budgets discrétionnaires pour récompenser les talents clés. Les employés à rendement exceptionnel pourraient recevoir jusqu’à 5 % d’augmentation, soit près de 50 % de plus que la moyenne.Ces données traduisent une volonté des employeurs de demeurer compétitifs tout en tenant compte de leurs capacités financières, avec une attention accrue aux stratégies globales de rétention et à la valeur de chaque dollar investi.