Les résidents du Vieux-Montréal votent pour le renouveau
La journée électorale municipale 2025 à Montréal aura été marquée, dans le quartier du Vieux-Montréal, par une forte volonté de changement exprimée par les citoyens sortant des bureaux de vote près du marché Bonsecours. Selon Élections Montréal, à la mi-journée, le taux de participation atteignait 17%, témoignant d’un intérêt soutenu pour cette élection décisive.
L’itinérance et la sécurité au cœur des préoccupations
Pour la majorité des résidents interrogés, notamment Yves Lemay et Jeannette See, l’insécurité et la hausse de l’itinérance constituent les enjeux dominants. Plusieurs témoignages font état d’agressions et du sentiment de vulnérabilité croissant, en particulier dans les rues mal entretenues et souvent occupées par des campements. Les électeurs reprochent à l’administration sortante de Projet Montréal un manque d’action concret sur ces dossiers, malgré des investissements annoncés.
Gestion des pistes cyclables et mobilité urbaine
Aux enjeux sociaux s’ajoutent les critiques sur la gestion des pistes cyclables. De nombreux citoyens, dont Michel Thivierge et Christine Connolly, dénoncent une expansion jugée excessive du réseau cyclable, créant des obstacles majeurs à la circulation automobile et piétonne. Certains partis, comme Action Montréal et Ensemble Montréal, proposent de revoir et ajuster ces aménagements afin de mieux concilier les besoins de tous les usagers.
Propreté et entretien du quartier
Le manque de propreté dans le Vieux-Montréal est aussi régulièrement pointé du doigt, avec des rues peu entretenues et de nombreux déchets signalés par les résidents, aggravant le malaise général et le sentiment d’abandon du secteur historique.
Intentions de vote et panorama politique
Les derniers sondages placent Soraya Martinez Ferrada (Ensemble Montréal) en tête des intentions de vote devant Luc Rabouin (Projet Montréal), avec une majorité de citoyens souhaitant un changement d’équipe municipale. Les enjeux prioritaires selon les électeurs : lutte contre l’itinérance, sécurité publique, propreté urbaine et gestion équilibrée des infrastructures.
