Un quotidien chamboulé par une grève sans précédent
À compter du 1er novembre 2025, Montréal vit l’une de ses plus importantes interruptions de service du transport en commun : le STM (Société de transport de Montréal) amorce une grève qui doit durer jusqu’au 28 novembre. Métros et autobus ne circulent désormais que durant les heures de pointe, forçant les usagers à revoir complètement leurs habitudes de déplacement.
Témoignages : frustration et résilience chez les usagers
Dans les stations et abribus, c’est l’incompréhension et la colère, mais aussi la résignation. Certains déclarent devoir dépenser jusqu’à 40 $ pour rentrer chez eux. Pour d’autres, le timing « ne pouvait pas être pire », alors que l’économie montréalaise amorce une phase de reprise critique. Une usagère partage : « On doit tout planifier à l’avance. La moindre erreur et c’est la galère pour rentrer. »
Impacts économiques et sociaux majeurs
Près d’un million de trajets sont effectués chaque jour via le STM ; les commerçants du centre-ville craignent une chute de fréquentation. La Chambre de commerce de Montréal s’inquiète d’un ralentissement de l’activité économique. Les services essentiels — dont le transport adapté — sont maintenus, mais la congestion et le stress montent dans la métropole.
Quelles issues pour la suite ?
Le syndicat réclame de meilleures conditions de travail et un financement accru pour le réseau. Malgré le ras-le-bol des usagers, nombre d’entre eux accordent leur soutien aux revendications, estimant que sans investissements, la qualité du service restera menacée. Deux journées de grève totale sont déjà prévues les 15 et 16 novembre si aucun accord n’émerge d’ici là. La population, elle, espère un retour rapide à la normale.
