Après plusieurs mois de négociations et deux jours de grève plus tôt en août, les travailleurs de l’Hôtel W Montréal ont unanimement approuvé une entente de principe avec leur employeur.
L’accord prévoit des hausses salariales totalisant 21 % sur quatre ans. Un résultat jugé satisfaisant par le président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’établissement, Raphaël Gouin-Loubert :
« Après six mois de négociations et une saison touristique très lucrative, c’était la moindre des choses que notre employeur paie notre travail à sa juste valeur. Sans nous, il n’y a pas d’hôtel qui roule! »
Les quelque 100 salariés du luxueux hôtel du Vieux-Montréal réclamaient initialement une hausse de 23 %. Finalement, le règlement obtenu correspond à ce que les autres syndicats de l’hôtellerie affiliés à la CSN ont déjà négocié, soit 21 % sur quatre ans.
Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN, s’est félicité du blitz de négociations des 12 et 13 août, qui « a porté ses fruits », contraignant l’employeur à reconnaître « la valeur du travail de ses employés ».
Pour rappel, les syndiqués avaient exercé une première grève de 24 heures le 3 août, avant de répéter le mouvement quelques jours plus tard. L’Hôtel W, qui appartient au groupe Marriott — un géant hôtelier ayant enregistré des profits de 4 milliards de dollars l’an dernier — est ainsi parvenu à éviter un conflit prolongé avec son personnel.