L’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (HSCM), un des piliers du réseau de santé au Québec, s’apprête à franchir une étape majeure dans sa modernisation. Le CISSS de la Montérégie-Est a confirmé le lancement des travaux pour une nouvelle aile dédiée à la médecine nucléaire, un investissement de plusieurs millions de dollars destiné à améliorer le diagnostic et le traitement des maladies complexes.Cette expansion répond à une demande croissante pour des technologies de pointe en imagerie médicale, particulièrement dans le domaine de l’oncologie, de la cardiologie et de la neurologie. La nouvelle unité permettra de réduire les délais d’attente pour des examens spécialisés tels que la TEP (tomographie par émission de positons) et la scintigraphie.Mais derrière les annonces officielles se cachent des défis logistiques et financiers. Notre enquête révèle les coulisses de ce projet : les appels d’offres, les partenariats public-privé, et les questions sur le financement durable d’une telle infrastructure. Alors que le système de santé est sous tension, cette nouvelle aile représente-t-elle une solution d’avenir ou un investissement risqué ?Les travaux devraient s’échelonner sur 24 mois, avec une ouverture prévue pour 2027.
