Une intervention policière d’envergure a conduit à l’arrestation de cinq suspects, dont des mineurs, jeudi soir à Anjou, après des coups de feu en pleine rue sur le boulevard Joseph-Renaud. Si le SPVM se félicite d’une intervention rapide, notre enquête révèle une réalité plus sombre : la prolifération alarmante des armes à feu parmi les jeunes des quartiers est montréalaise et l’émergence de réseaux criminels juvéniles de plus en plus violents.Nos investigations montrent que cet incident n’est pas isolé. Le secteur Anjou-Saint-Léonard connaît une augmentation de 40% des événements armés depuis 2023, selon des données internes du SPVM que nous avons obtenues. Les suspects arrêtés, âgés de 16 à 23 ans, feraient partie d’un réseau bien structuré impliqué dans le trafic de drogue et la possession d’armes prohibées.Plus inquiétant encore : l’absence d’arme retrouvée dans le véhicule intercepté suggère l’existence de complices ou de cachettes sophistiquées. Des sources policières nous indiquent que les mineurs sont délibérément utilisés comme conducteurs et porteurs d’armes, car ils risquent des sentences moins sévères.Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’efficacité des programmes de prévention et la capacité du système judiciaire à répondre à cette nouvelle violence urbaine qui cible délibérément les jeunes recrues.
