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Des propriétaires poursuivent la Ville de Montréal après l’effondrement d’un immeuble sur l’avenue du Parc

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🏚️ Des propriétaires poursuivent la Ville de Montréal après l’effondrement d’un immeuble sur l’avenue du Parc. Ils réclament 471 000 $ pour négligence. #Montréal #Logement #Justice
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Un immeuble délabré provoque une crise résidentielle

Les propriétaires d’un immeuble situé au 5998-6000 avenue du Parc intentent une poursuite de 471 000 $ contre la Ville de Montréal et le propriétaire du bâtiment voisin, après qu’un mur se soit effondré, forçant des locataires à évacuer pendant plusieurs mois.

Selon la poursuite déposée par BDS Investments, enregistrée au nom de Norm et David Gordon, la Ville et le propriétaire voisin auraient fait preuve de négligence grave en tardant à démolir l’immeuble dangereux, pourtant approuvé pour destruction depuis avril 2024.

Des locataires pris au piège pendant des mois

Le 17 mars, une partie du mur du 5990 avenue du Parc s’est effondrée, projetant des briques dans le salon d’un appartement voisin. Douze locataires ont dû quitter leurs logements sans pouvoir récupérer leurs biens, en raison du risque d’un nouvel effondrement.

En juillet, de nouveaux morceaux de briques se sont détachés du bâtiment, entraînant l’évacuation de deux autres propriétés. Ce n’est qu’en août 2025 que la Ville a finalement procédé à la démolition complète du bâtiment, aux frais du propriétaire, Habitat 237, enregistré à Daniel Lalonde et Jonathan Pigeon.

Des pertes importantes pour les propriétaires

Norm Gordon affirme que huit des dix-huit locataires ont résilié leur bail après l’évacuation. Incapable de percevoir les loyers pendant la fermeture, il réclame des dommages matériels, moraux et exemplaires pour compenser les pertes.

La poursuite soutient que le bâtiment voisin était laissé à l’abandon depuis plus d’une décennie, dans un état de délabrement avancé. « Les évacuations se faisaient sans préavis, sans ordonnance du tribunal, c’était un abus total de pouvoir », a dénoncé Gordon.

La Ville garde le silence

Interrogée sur le dossier, la Ville de Montréal a refusé de commenter en raison des procédures judiciaires en cours.

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