1. Une métropole nourricière
Montréal est désormais reconnue comme une capitale mondiale de l’agriculture urbaine. Parmi les initiatives remarquables, Lufa Farms se démarque : cette ferme sur toit produit des légumes en hydroponie dans plusieurs serres commerciales de la métropole, desservant des milliers de foyers via des paniers hebdomadaires et livraisons électriques locales.
2. Diversité des pratiques citoyennes
L’agriculture urbaine prend plusieurs formes : potagers collectifs, ruches, cultures verticales, élevage de poissons ou jardins communautaires. Ces projets, souvent portés par des citoyens, renforcent l’accès aux aliments frais tout en créant des espaces de vie et d’engagement social.
3. Impact local et durable
En plus de réduire les distances de transport des aliments, ces initiatives participent à la résilience climatique. Elles embellissent le paysage urbain, améliorent la biodiversité, atténuent les îlots de chaleur, et rétablissent un lien concret entre les Montréalais et leur alimentation.
4. Une histoire profondément enracinée
L’agriculture urbaine à Montréal n’est pas une nouveauté : le premier jardin communautaire y est né en 1936. L’innovation s’est ensuite structurée autour d’organismes comme Alternatives, initiateur de jardins potagers éducatifs dès les années 2000.
5. Une vision pour demain
Ce mouvement ne se résume pas à de belles initiatives : il réinvente notre rapport à la ville. Cultiver sur les toits ou en friche, c’est aussi se réapproprier l’espace collectif, démocratiser les ressources alimentaires et construire des communautés locales plus résilientes.
