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mercredi, décembre 3, 2025

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Agression violente à l’école Saint-Luc : une élève de 14 ans poignardée au visage

ActualitésAgression violente à l'école Saint-Luc : une élève de 14 ans poignardée au visage

Un incident d’une violence extrême a secoué l’école secondaire Saint-Luc, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, ce mardi 8 octobre 2025. Une adolescente de 14 ans a été poignardée au visage par un jeune homme de 17 ans, aux abords de l’établissement scolaire. L’agresseur présumé a été arrêté quelques heures plus tard.

Une attaque préméditée en plein jour

L’agression s’est produite vers 8 h 50, juste avant le début des cours, à proximité de l’entrée principale de l’école Saint-Luc, située rue de Terrebonne. Selon les informations recueillies, le suspect, âgé de 17 ans, aurait guetté l’arrivée de sa victime avant de l’attaquer avec une arme tranchante, vraisemblablement un couteau.

La jeune fille de 14 ans a été atteinte au visage, à hauteur de l’œil. Par chance, la lame n’a pas touché l’organe lui-même, mais a causé des lacérations au-dessus et en dessous de l’œil. En état de choc et prise de panique, l’adolescente est parvenue à se réfugier à l’intérieur de l’école tandis que son agresseur prenait la fuite en courant.

Une victime hors de danger, un suspect interpellé

Transportée d’urgence à l’hôpital, la victime a reçu les soins nécessaires. Ses jours ne sont pas en danger, mais elle a échappé de peu à des séquelles irréversibles. Les autorités scolaires et les services d’urgence ont rapidement été mobilisés sur les lieux.

De son côté, le suspect a été localisé et arrêté un peu plus de deux heures après les faits. Il se trouvait alors à l’école secondaire Saint-Henri, dans l’arrondissement du Sud-Ouest de Montréal. Menotté puis conduit en centre d’enquête, le jeune homme de 17 ans a été interrogé par les enquêteurs.

Il devait comparaître mercredi en chambre de la jeunesse de la Cour du Québec, sous une accusation d’agression armée. Son identité demeure protégée en raison de sa minorité.

Une histoire sentimentale à l’origine du drame?

Selon les premières pistes d’enquête, le mobile de cette agression serait d’ordre sentimental. L’hypothèse privilégiée par les autorités évoque un jeune homme qui aurait développé des sentiments non réciproques envers la victime. Ce refus aurait pu déclencher un passage à l’acte violent et prémédité.

Ce type d’agression, motivée par des relations interpersonnelles conflictuelles, n’est malheureusement pas isolé dans les établissements scolaires. Il soulève des questions importantes sur la prévention, la détection des comportements à risque et l’accompagnement des jeunes en situation de détresse affective.

Un contexte de violence préoccupant dans les écoles montréalaises

Cet événement tragique intervient dans un contexte où la violence en milieu scolaire demeure une préoccupation majeure à Montréal. En janvier 2023, une agression similaire avait eu lieu dans une école de Montréal-Nord, où deux élèves de 16 ans avaient été attaqués par un groupe armé à la sortie des classes. L’un d’eux avait été frappé à l’aide d’un objet contondant et gravement blessé.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et les commissions scolaires multiplient les initiatives pour sécuriser les établissements et prévenir les incidents violents. Toutefois, ces drames continuent de survenir, révélant les limites des dispositifs actuels.

Les mesures de sécurité à l’école Saint-Luc

L’école secondaire Saint-Luc, située dans Notre-Dame-de-Grâce et rattachée au Centre de services scolaire de Montréal (CSSDM), se présente comme un milieu bienveillant et sécuritaire. Sur son site officiel, l’établissement affirme offrir « un environnement accueillant » et assure que « tous les signalements de violence et d’intimidation sont pris au sérieux ».

L’école, qui accueille une population estudiantine diversifiée sur le plan culturel, propose plusieurs programmes enrichis, dont le Programme d’éducation internationale (PEI), des concentrations en musique, en arts et en sports, ainsi qu’un programme d’accueil pour les élèves nouvellement arrivés au Québec.

Malgré ces efforts, l’incident du 8 octobre montre que la vigilance doit rester constante, notamment aux abords des écoles, où la surveillance est parfois plus difficile à assurer.

Réactions et appels à la prudence

Cette agression a provoqué une vive émotion au sein de la communauté scolaire et du quartier. Parents, enseignants et élèves expriment leur inquiétude face à cette montée de violence qui frappe de plus en plus jeune.

Les experts en sécurité scolaire insistent sur l’importance de signaler tout comportement inquiétant, toute menace ou tout conflit susceptible de dégénérer. La collaboration entre les jeunes, les familles, le personnel scolaire et les forces de l’ordre demeure essentielle pour prévenir de tels drames.

Conclusion : un drame évitable?

L’agression survenue à l’école Saint-Luc rappelle avec brutalité que la violence chez les jeunes ne se limite pas aux quartiers réputés difficiles. Elle peut frapper n’importe où, y compris dans des établissements bien encadrés.

Au-delà de la sanction pénale qui attend l’agresseur présumé, cet événement doit inciter à une réflexion collective sur la prévention, l’éducation aux relations saines, et le soutien psychologique offert aux adolescents en difficulté.

La jeune victime, traumatisée mais en voie de rétablissement, devra bénéficier d’un accompagnement de longue durée pour surmonter ce choc. Quant à la communauté scolaire de Saint-Luc, elle devra se reconstruire et renforcer ses mécanismes de protection pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.

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