Un sondage national mené par l’Alliance canadienne des patients en dermatologie (ACPD) met en lumière les répercussions profondes de la dermatite atopique (eczéma) sur la vie quotidienne des Canadiens. Plus de 1 000 patients ont participé à cette étude, dévoilant un écart frappant entre les besoins en traitements efficaces et l’accès réel à ces solutions.Près de 50 % des répondants affirment que l’eczéma a de lourdes conséquences sur leur qualité de vie. Les démangeaisons constantes, la fatigue liée au manque de sommeil et les impacts sur la santé mentale entraînent isolement social et perte de confiance. 31 % des participants déclarent souffrir de stress et d’anxiété, tandis que 24 % évoquent un isolement causé par la peur du jugement.Le sondage révèle aussi une insatisfaction généralisée face aux soins actuels : 79 % jugent leurs traitements inefficaces. Bien que la majorité des patients souhaitent accéder à des traitements biologiques innovants, seulement une minorité y a accès, en raison du remboursement limité et d’un accès jugé complexe au Canada.« Vivre avec l’eczéma ne se limite pas aux poussées et aux démangeaisons. Les conséquences touchent toutes les sphères de la vie », témoigne une patiente. Pour l’ACPD, il est urgent de faciliter l’accès aux traitements modernes et de mieux sensibiliser la population à cette maladie chronique encore mal comprise.Selon les experts, les traitements biologiques, qui ciblent l’inflammation sous-jacente, pourraient offrir un soulagement durable et améliorer la qualité de vie des patients. L’ACPD invite les Canadiens concernés à consulter ses ressources sur apropeau.ca.
