Loi 2 : préserver le dialogue et la qualité des soins pour tous
Entrée en vigueur à l’automne 2025, la Loi 2 suscite de vives réactions au Québec, affectant l’ensemble du réseau de la santé. Le Comité national des usagers de Santé Québec (CNU), via son président Alain Déguire, a lancé un appel au calme, invitant toutes les parties prenantes à recentrer les débats sur les besoins des usagers et la qualité des soins. Le président a réaffirmé que « la finalité du système de santé doit rester la prestation de soins accessibles, sécuritaires et humains à tous les Québécois. »
Tensions dans le milieu médical : appels à la prudence et à la concertation
L’adoption rapide de la Loi 2 a provoqué des inquiétudes parmi les professionnels de la santé, les étudiants et les établissements universitaires, redoutant une aggravation de la crise des soins primaires ainsi qu’une perte d’autonomie professionnelle. Plusieurs instances, dont le Collège des médecins et les facultés de médecine du Québec, demandent la suspension ou le réexamen du projet, soulignant l’importance de préserver un climat de respect et d’écoute pour assurer un environnement sain, tant pour les patients que pour les professionnels de santé.
Impacts attendus et attentes des usagers
L’objectif affiché du gouvernement, à travers la Loi 2, est d’améliorer l’accès aux soins et de répartir plus équitablement les ressources médicales. Toutefois, des doutes persistent sur la capacité de cette réforme à répondre concrètement aux besoins, alors que certains étudiants et médecins envisagent déjà un départ vers d’autres provinces par crainte d’un contexte jugé trop restrictif et incertain.
Pour le CNU, il est crucial que toute transformation du système reste centrée sur l’expérience usager et le maintien d’un accès universel aux services. Son mandat reste la défense des droits des citoyens et l’amélioration continue du réseau.
