Une indécision marquée chez les électeurs montréalais
À moins d’un mois des élections municipales de Montréal, un nouveau sondage Léger révèle que près de la moitié des électeurs n’ont pas encore fait leur choix quant au prochain maire de la métropole. Un constat préoccupant pour les partis en lice, qui redoublent d’efforts pour mobiliser leurs électeurs.
Selon l’analyste politique Justine McIntyre, cette tendance n’est pas nouvelle. « Il est toujours plus difficile de mobiliser la population lors d’élections municipales que provinciales ou fédérales. Pourtant, ce sont elles qui ont le plus d’impact sur la vie quotidienne des citoyens », explique-t-elle.
Une participation électorale en déclin
Les chiffres d’Élections Montréal confirment une baisse continue du taux de participation : 38 % en 2021, contre 42 % en 2017 et 43 % en 2013. Une tendance qui illustre un désintérêt croissant pour la politique municipale, malgré les enjeux de proximité qu’elle soulève.
« Le déneigement, la collecte des ordures, le transport en commun… ce sont des sujets concrets qui relèvent directement des administrations locales. Il est donc paradoxal que la participation demeure si faible », souligne McIntyre.
Un appel au terrain pour convaincre les électeurs
À l’approche du scrutin, les candidats misent sur le contact humain pour rallier les indécis. « Rien ne remplace les échanges directs. Frapper aux portes et parler aux gens reste la meilleure façon de convaincre », insiste l’analyste.
Les Montréalais seront appelés aux urnes le 2 novembre 2025. D’ici là, les campagnes s’intensifient dans les arrondissements, alors que chaque rencontre pourrait faire la différence.
