Le gouvernement du Canada et la Ville de Montréal annoncent un investissement conjoint de 320 millions de dollars pour lancer la première phase du Quartier Namur-Hippodrome. Ce financement servira aux infrastructures d’eau potable, de gestion des eaux pluviales et des eaux usées, essentielles pour accueillir de nouveaux logements.
La contribution fédérale, issue du Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement (FCIL), s’élève à 128,3 M$, tandis que la Ville de Montréal injecte 192,5 M$. Ce chantier permettra de desservir 2 250 logements hors marché et de poser les bases du redéveloppement global du site de l’ancien hippodrome.
Le projet Namur-Hippodrome est ambitieux : jusqu’à 20 000 nouveaux logements, dont la moitié hors marché, accompagnés de commerces, d’espaces verts (14 hectares), d’écoles, de centres communautaires et de pôles de services. Il s’agit d’un véritable écoquartier, pensé pour l’inclusion, la carboneutralité et la mobilité durable.
« Investir dans les infrastructures essentielles, comme celles liées à l’eau et aux eaux usées, est nécessaire pour construire rapidement plus de logements à Montréal », a déclaré Gregor Robertson, ministre du Logement et de l’Infrastructure. La mairesse Valérie Plante a pour sa part souligné qu’après huit ans de travail de planification, ce projet pourra enfin se concrétiser et devenir un modèle à l’échelle nationale.
Au-delà du logement, cet investissement témoigne d’une approche collaborative : fédéral, provincial et municipal travaillent avec les acteurs locaux, dont le GALOPH (coprésidé par Janie Béïque et Pierre Boivin), pour développer des solutions concrètes face à la crise du logement. Le projet vise aussi à stimuler l’industrie de la construction et créer de nouvelles carrières dans les métiers spécialisés.
Avec le Quartier Namur-Hippodrome, Montréal se dote d’une vitrine urbaine qui illustre les défis – mais aussi les solutions – pour bâtir des milieux de vie accessibles, équitables et durables au cœur d’une métropole en pleine croissance.